Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

04/12/2024

Point actualité

Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

Semaine du 25 au 29 novembre 2024

CHEZ NOS CLIENTS ET PROSPECTS

 

Synergiec lance une assurance décès collective

L’assurance en mouvement – 28/11/2024

  • L’accès aux prêts collectifs pour les copropriétaires était restreint, notamment en raison de l’absence de solutions d’assurance décès mutualisées. Ce problème concernait plus de 10 % des copropriétaires, les plus âgés ou ceux souffrant de pathologies graves. Avec sa nouvelle offre, Synergiec lève cette contrainte en proposant une assurance sans questionnaire médical, à tarif unique et accessible à tous.
  • Ce dispositif garantit que les charges financières ne seront pas transférées aux autres copropriétaires en cas de décès d’un emprunteur, offrant ainsi une sécurité cruciale dans un contexte de population vieillissante. « Ce produit représente une avancée majeure qui facilitera les rénovations et offrira une plus grande tranquillité d’esprit aux copropriétaires », déclare Sylvain Lefèvre, président de Synergiec.

 

CNP Assurances démystifie l’assurance habitation

L’assurance en mouvement – 27/11/2024

  • Avec quatre nouveaux épisodes d’une minute de sa série « En gros » diffusés sur Konbini et divers autres réseaux, CNP Assurances mise sur l’humour et la pédagogie pour répondre aux questions essentielles sur l’assurance habitation.
    Cette initiative a pour objectif de rendre accessibles des concepts souvent jugés complexes, en utilisant un format moderne et engageant.
  • Pour répondre aux préoccupations des nouveaux locataires, CNP Assurances a choisi un duo complice : l’humoriste et acteur Baptiste Lecaplain, qui apporte une touche de légèreté, et Florent, expert en assurance, garant de la précision des informations. Ce nouveau volet répond à quatre questions clés :
    • Qu’est-ce qu’une assurance habitation ?
    • Comment est calculée la prime d’assurance habitation ?
    • Que faire en cas de sinistre ?
    • Comment l’assurance habitation indemnise-t-elle un sinistre ?
  • Ces thématiques visent à éclairer un public souvent peu informé sur le fonctionnement de l’assurance. En effet, selon une étude réalisée par Insurely et YouGov, seulement 43 % des Français se sentent pleinement informés sur leur assurance habitation. Pour combler cette lacune, chaque épisode traite ces points précis, que l’humoriste clarifie en décryptant les termes techniques.
  • Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de CNP Assurances, qui, depuis l’intégration des activités IARD de La Banque Postale, est devenu un acteur global de l’assurance de biens et de personnes. Avec « En gros », l’entreprise prouve que l’éducation financière et assurantielle peut se faire avec humour et accessibilité. Cette série lui a valu en 2022 l’Argus d’Or ainsi qu’un Com-Ent d’argent pour sa communication innovante.

 

Épargne retraite : Intériale annonce un partenariat avec Carac

News Assurance – 27/11/2024

  • Face à la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC), qui incite les mutuelles de la fonction publique à se diversifier, Intériale, déjà impliquée dans l’appel d’offres santé du ministère de l’Intérieur, a signé un accord de distribution avec la Carac, spécialisée en épargne retraite.
  • « Ce partenariat marque notre première collaboration en matière d’épargne et de retraite. Une étude menée auprès de plus de 6 500 de nos adhérents a montré un réel besoin sur ce sujet. Nous avons choisi la Carac en raison de sa solidité, de la qualité de ses produits et des valeurs mutualistes que nous partageons », explique Gilles Bachelier, président de la mutuelle.
  • Avec ce partenariat, Intériale souhaite offrir une solution d’épargne retraite à ses adhérents déjà couverts en santé et prévoyance. Les deux mutuelles n’ont pas encore précisé le type de produit proposé, qu’il s’agisse d’une assurance-vie, d’un Plan d’Épargne Retraite (PER), ou autre.
  • Le portefeuille d’Intériale comprend des agents de la fonction publique d’État, des agents territoriaux et des jeunes via la LMDE. Son chiffre d’affaires s’élève à 316,5 millions d’euros, exclusivement en santé et prévoyance. De son côté, la Carac détient 2,1 milliards d’euros de fonds propres et 18 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
  • Par ailleurs, Intériale a signé un accord avec Cautionéo pour permettre à ses adhérents de la fonction publique territoriale de souscrire une garantie locataire. « Nous souhaitons enrichir progressivement notre offre de solutions et de services destinés à nos adhérents », indique Martine Carlu, directrice générale de la mutuelle.

 

Prévoyance : CNP Assurances remporte le ministère de l’Écologie

News Assurance – 25/11/2024

  • Les ministères des Territoires, de l’Écologie et du Logement ont choisi CNP Assurances pour assurer la couverture prévoyance de leurs agents.
  • Après avoir sélectionné Alan pour la complémentaire santé, ces ministères, anciennement appelés Ministère de la Transition écologique, ont retenu CNP Assurances pour la prévoyance, à la suite d’un appel d’offres lancé cet été.
  • Dès le 1er janvier 2025, CNP Assurances proposera un contrat collectif de prévoyance aux 60 000 agents actifs des ministères et organismes associés. Contrairement à la santé, cette couverture sera facultative pour les agents. L’employeur public contribuera à hauteur de 7 euros par mois et par agent pour financer cette couverture complémentaire.
  • C’est la deuxième victoire de CNP Assurances dans le cadre de la réforme de la protection sociale complémentaire (PSC). L’assureur a également remporté, en partenariat avec La Mutuelle Générale, le contrat de prévoyance pour le personnel de la Caisse des Dépôts et Consignations. De plus, en collaboration avec MGEN, CNP Assurances est également en compétition pour le contrat santé de l’Éducation nationale (voir infographie ci-dessous).

 

SUR NOS DOMAINES D’INTERVENTION

 

Direct Assurance reçoit le prix du Service Client de l’Année

L’assurance en mouvement – 27/11/2024

  • Pour atteindre ces objectifs de satisfaction, Direct Assurance s’est concentré sur trois leviers essentiels pour améliorer la satisfaction client :

Investissement dans l’humain : L’entreprise a augmenté de 25 % le nombre de ses conseillers depuis 2022. Ces conseillers sont formés pour offrir des solutions personnalisées et un soutien empathique, assurant ainsi une assistance de haute qualité.

Réactivité : Le service client de Direct Assurance a optimisé ses performances afin de garantir des réponses en moins d’une minute, un avantage crucial pour maintenir l’engagement des assurés.

Plateforme digitale accessible : Direct Assurance facilite l’autogestion des assurances pour ses clients. Aujourd’hui, près de 40 % des assurés Auto et Multirisque Habitation utilisent des outils numériques pour gérer leurs contrats et leurs interactions avec l’assureur, offrant ainsi une flexibilité optimale.

  • Pour le Directeur Général de Direct Assurance « Ce prix est une reconnaissance de l’engagement, de l’efficacité, de l’empathie et de la proactivité de nos équipes, qui font de Direct Assurance le meilleur partenaire au quotidien des Français. » Cette déclaration met en avant l’importance que l’entreprise accorde à l’innovation et au service client, considérés comme des piliers de son succès.
  • En alliant l’humain et la technologie, Direct Assurance prouve sa capacité à innover tout en restant proche de ses clients. Cette récompense souligne la pertinence de cette approche, qui permet à l’assureur de conserver sa position de leader sur le marché.

 

Les jeunes et la comparaison d’assurances

L’assurance en mouvement – 27/11/2024

  • Face à l’augmentation des dépenses contraintes, les jeunes Français recourent de plus en plus aux comparateurs pour leurs contrats d’assurance, une tendance particulièrement marquée dans le secteur de l’assurance auto. D’après les données de lesfurets, les 18-24 ans représentent 23 % des demandes de devis d’assurance auto, contre 33 % pour les 25-35 ans, cumulant ainsi plus de la moitié des recherches en 2024.
  • Les hommes sont plus enclins à comparer que les femmes, représentant environ 60 % des demandes dans les deux tranches d’âge. De manière plus spécifique, les jeunes de 23 et 25 ans sont les plus actifs dans la comparaison des offres, respectivement dans les tranches 18-24 et 25-35 ans.
  • Formules d’assurance auto : des choix dictés par les coûts
    Chez les 18-24 ans, les formules au tiers et tous risques sont quasi équivalentes, avec 39 % choisissant une couverture tous risques et 38 % optant pour une assurance au tiers. Cette préférence pour des formules moins chères s’explique par les primes souvent élevées pour les jeunes conducteurs, les assureurs prenant en compte leur manque d’expérience sur la route.
    En revanche, les 25-35 ans privilégient la formule tous risques (52 %), choisissant souvent une couverture plus complète.
  • L’assurance habitation : moins prioritaire pour les jeunes
    L’assurance multirisques habitation est moins sollicitée par les 18-24 ans, qui représentent seulement 11 % des demandes de devis, contre 29 % pour les 25-35 ans. Ce sont principalement les jeunes femmes de 18-24 ans qui montrent plus d’intérêt, avec 54 % des demandes. Le coût reste un facteur clé : les 18-24 ans paient en moyenne 140 € par an, contre 177 € par an pour les 25-35 ans.
  • L’importance de la comparaison pour économiser
    Pour ces jeunes, la comparaison des offres d’assurance est devenue un réflexe indispensable pour optimiser leur budget, avec la possibilité d’économiser jusqu’à 360 € par an sur l’assurance auto et 119 € sur l’habitation. Étant donné que les dépenses contraintes représentent en moyenne 44 % de leurs revenus nets, utiliser des outils comme ceux de lesfurets devient une stratégie clé pour préserver leur pouvoir d’achat.

 

P Faugère : « Garantir la sécurité des échanges de données »

News Assurance – 26/11/2024

  • Lors de la conférence annuelle de l’ACPR, Jean-Paul Faugère, vice-président de l’Autorité, a présenté les principaux défis auxquels le secteur de l’assurance devra faire face, en mettant l’accent sur l’importance des échanges de données dans le cadre de Fida.
  • Il a évoqué les différents chocs auxquels le secteur sera confronté, à commencer par le choc climatique et environnemental. Selon le stress-test mené par l’ACPR, ces risques auront un impact majeur sur le secteur. Cependant, le modèle français reste un « atout maître » pour y faire face, souligne-t-il, d’autant plus que la « pérennisation à court terme de ce partenariat » sera assurée par la décision de majorer la surprime à partir de janvier 2025. Faugère a également mentionné que la cartographie détaillée des risques naturels, commandée par le gouvernement, sera essentielle pour une gouvernance efficace de ces risques physiques.
  • Le deuxième choc abordé par Jean-Paul Faugère concerne les enjeux technologiques, qui étaient au cœur des discussions de la conférence. Il a rappelé que les risques liés à cette transformation technologique sont proportionnels aux opportunités qu’elle génère. « Il est sans doute illusoire d’essayer de prédire ce que sera l’économie digitale de demain, mais nous devons évaluer les risques associés et en assurer la gestion », a-t-il déclaré. À cet égard, les régulations sur l’IA, Mica, ainsi que la directive NIS 2 et Dora, trouvent toute leur légitimité selon le régulateur français, car elles offrent aux consommateurs un cadre sécurisé concernant l’utilisation de leurs données.
  • Sur le sujet de Fida, qui suscite de vives critiques, Jean-Paul Faugère a souligné l’importance de garantir la sécurité des échanges de données. Il a précisé que ces échanges doivent se faire entre « acteurs responsables et contrôlés au sein de l’Union européenne », une position qui rejoint celles des détracteurs de Fida, inquiets d’une possible captation des données par les géants technologiques (Gafam). Faugère a également insisté sur la nécessité d’une « définition précise » des données clients pouvant être partagées, et sur l’importance du respect du principe du consentement.

 

POUR LA CULTURE GÉNÉRALE

 

PLFSS 2025 : WTW chiffre l’impact pour les complémentaires

News Assurance – 29/11/2024

  • WTW a chiffré les impacts des réformes de financement de la Sécurité sociale (PLFSS 2025), en voici les points clés :
  • Impact sur le Ticket Modérateur
    • Augmentation prévue : Le gouvernement envisageait initialement une hausse de 10 % du ticket modérateur pour diverses consultations médicales et actes techniques, mais a finalement proposé une augmentation de 5 %.
    • Conséquences financières : Cette mesure entraînerait un transfert de charges de 900 millions d’euros vers les organismes complémentaires, avec un impact moyen sur les prestations santé estimé à 2,40 % pour 2025.
  • Réformes des Consultations Psychologiques
    • Évolution du dispositif Mon Psy : À partir de juin 2024, l’accès aux psychologues est facilité, avec un nombre de séances remboursées passant de 8 à 12 et un tarif de consultation augmentant à 50 euros.
    • Impact financier : Avec un ticket modérateur de 40 %, les organismes complémentaires devront couvrir 20 euros par séance, ce qui pourrait accroître la demande pour ces consultations.
  • Estimations Globales
    • Augmentation des prestations : WTW prévoit une augmentation globale des prestations santé de 7,4 % en 2025, prenant en compte le vieillissement de la population.
    • Réactions des assureurs : Les assureurs ont déjà intégré ces hausses dans leurs prévisions tarifaires pour 2025, estimant un impact global de 4,4 % sur leur portefeuille.
  • Prévisions sur la Prévoyance
    • Modifications des indemnités : Le plafond d’indemnisation par la Sécurité sociale pour les arrêts maladie sera réduit, ce qui devrait générer des économies pour la Sécurité sociale mais augmenter les charges pour les entreprises.
    • Augmentation des prestations : WTW anticipe une hausse des prestations de prévoyance entre 3 et 4 %, avec une augmentation pouvant atteindre 10 % pour le risque d’incapacité.
  • Les réformes introduites par le PLFSS auront des répercussions significatives sur les systèmes de santé et de prévoyance, avec des augmentations prévues tant au niveau des charges que des prestations. Les assureurs doivent s’adapter à ces changements réglementaires pour maintenir l’équilibre financier.

 

Prévention primaire : l’Igas recommande de s’inspirer du modèle britannique

L’Espace Social Européen – 28/11/2024

  • Dans le cadre de la réforme du financement des établissements de santé, telle que prévue par la LFSS 2024, l’Igas propose l’introduction d’un financement pour les actions de prévention primaire.
  • Elle prévoit la création d’un volet de dotations dédiées aux objectifs de santé publique, dans lequel s’inscrit le rapport de l’Inspection générale. Ce dernier recommande de s’inspirer du modèle des hôpitaux du Royaume-Uni, en particulier de l’approche Making every contact count (MECC).
  • « L’information, le dialogue et l’échange entre le professionnel de santé et le patient permettent à ce dernier, au travers de ces interventions brèves, de réfléchir à ses habitudes et comportements liés à la santé, dans l’optique de provoquer des changements bénéfiques pour sa santé », précise le rapport de la mission.
  • Ce dernier propose de financer des actions inspirées de ce modèle, en se concentrant sur des thématiques telles que le tabac, l’alcool, l’alimentation et l’activité physique. Selon l’Igas, ces interventions doivent adopter une approche de « l’aller-vers » et porter une « attention particulière » aux personnes vulnérables.
  • Par ailleurs, pour assurer une mise en œuvre durable de la prévention primaire dans les établissements, il est nécessaire de mettre en place un « dispositif de financement incitatif et pérenne ». La mission suggère un déploiement progressif dès l’année prochaine, avec la sélection par les ARS de 100 établissements volontaires pour conduire « des actions pilotes ». Une montée en charge progressive, tenant compte des retours d’expérience, pourrait démarrer en 2026.
  • Concernant le financement, l’enveloppe prévue pour 2025 serait de 12 millions d’euros. Pour 2027, dans le cadre de la généralisation, le montant des crédits alloués pourrait atteindre 163 millions d’euros.

 

PLF 2025 : Les sénateurs votent une hausse de la flat tax

News Assurance – 27/11/2024

  • Le sénateur propose ainsi d’augmenter le prélèvement forfaitaire unique de trois points, portant son taux à 33 %. Concrètement, cela signifierait une hausse du taux de l’impôt sur le revenu, qui passerait de 12,8 % à 15,8 %, tandis que le taux des prélèvements sociaux resterait à 17,2 %.
  • Tout comme les députés, le sénateur estime que cette mesure permettrait de générer 800 millions d’euros de recettes annuelles pour l’État.

 

Épargne ou dépense : les Français ont fait leur choix

L’assurance en mouvement – 24/11/2024

  • Face aux défis économiques actuels, une étude récente de Yomoni menée auprès de 4 523 personnes, met en évidence une forte tendance à l’épargne chez les Français, puisque 55% d’entre eux privilégient l’épargne plutôt que de dépenser immédiatement, malgré des difficultés financières persistantes.
  • 55 % des répondants affirment n’avoir jamais envisagé d’arrêter complètement d’épargner pour profiter davantage du moment présent. En revanche, seulement 16 % choisissent de vivre l’instant en dépensant leurs économies, tandis que 29 % y songent fréquemment sans oser franchir le pas.
  • Par ailleurs, une pression notable de l’entourage pour maintenir une gestion financière prudente est rapportée : 37 % des répondants ressentent fréquemment cette pression, 36 % parfois, et seulement 27 % se disent totalement épargnés de telles influences.
  • L’étude révèle également que près de 88 % des Français font face à des difficultés financières au cours de l’année. Ces problèmes ne sont cependant pas uniformes : 21 % sont confrontés à des difficultés chaque mois, 26 % chaque trimestre, et 41 % de façon occasionnelle. Cela souligne une réalité contrastée, où même les épargnants doivent parfois gérer des fins de mois compliquées.
  • Les résultats de cette étude illustrent un paysage financier où la prévoyance prime sur les dépenses immédiates.