Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?
CHEZ NOS CLIENTS ET PROSPECTS
Intériale : « un partenariat équilibré avec Axa » (Interview Gilles Bachelier et Martine Carlu)
L’Argus de l’assurance - 16/06/2023
- La directrice générale et le président d’Intériale révèlent la stratégie du groupe mutualiste sur la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires d’État.
- Le report de 2024 à 2025 de l’entrée en vigueur de la réforme de la protection sociale complémentaire des fonctionnaires ne change en rien la stratégie d’Intériale, le groupe se prépare depuis près de trois ans. Le groupe dispose d’une connaissance fine de ses assurés pour leur apporter une expertise affinitaire en santé-prévoyance, sans oublier notre investissement sur la prévention avec la création de Prévention plurielle.
- Concernant le couplage santé – prévoyance Intériale est alignée sur la position de la Mutualité Fonction publique. Le couplage santé-prévoyance correspond au modèle historique des mutuelles de fonctionnaires qui permet de mutualiser les risques et de mieux couvrir les agents en prévoyance.
- Intériale sera présent sur l’appel d’offre du ministère de l’Intérieur, dont il couvre aujourd’hui toutes les catégories d’agents et sera également sur celui du ministère de la Justice.
- Pour couvrir le ministère de l’Intérieur qui comprend quelque 200 000 agents, sans compter les ayant droits, ce qui exige des outils performants dans la sécurité des données et la qualité de gestion, Intériale a conclu un partenariat avec Axa.
- Concernant la Fonction publique territoriale, le groupe souhaite apporter une vraie valeur ajoutée aux collectivités territoriales. Il n’est pas question de pratiquer du dumping pour décrocher des contrats et devoir par la suite remonter fortement les tarifs.
Santéclair : changement à la direction générale
L’Argus de l’assurance - 16/06/2023
- Après vingt ans à la tête de Santéclair, sa fondatrice Marianne Binst s’apprête à passer la main. Le 1er octobre prochain, la directrice générale de la plateforme de services pour assurés en santé partira à la retraite
- Le nouveau directeur général sera Christian Acknin, l’actuel directeur général délégué de Santéclair. Recruté il y a trois ans par la plateforme de services, « cet expert de la complémentaire santé a mené de nombreux projets d’innovation tout au long de sa carrière, notamment chez Generali », précise la fondatrice de Santéclair.
SUR NOS DOMAINES D'INTERVENTION
Transfert de charges : la facture augmente !
L’Argus de l’assurance - 15/06/2023
- Selon L’Argus, alors que la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2023 prévoyait jusqu’à présent un transfert de charges - de 150 M€ à partir de l'automne prochain puis de 300 M€ pour les années suivantes - de l’assurance maladie obligatoire (AMO) vers l’Assurance maladie complémentaires (AMC), le montant s’élève désormais à 500 M€ en année pleine.
- Concrètement, cela se traduira dès le mois d’octobre par un passage de 30% à 40% du ticket modérateur appliqué sur les actes des chirurgiens dentistes.
100 % santé en optique : les pouvoirs publics proposent un bonus
L’Argus de l’assurance - 15/06/2023
- Pour encourager à promouvoir davantage les offres de classe A - qui correspond au 100 % santé et permet de bénéficier d’équipements intégralement remboursés par la Sécurité sociale et les mutuelles - les pouvoirs publics ont publié ce 6 juin au Journal officiel un projet d’avis ouvrant la voie à la mise en place d’un supplément tarifaire pour les opticiens distribuant plus de 65 % de leurs ventes en équipements majoritairement concentré sur le 100 % Santé.
- Ce « bonus », dont le montant n’est pas encore défini, ne pourra être facturé que pour les équipements intégralement 100 % santé.
- Dans le secteur, la publication a fait bondir les professionnels, d’autant que quelques jours à peine avant la parution de cet avis, le ministère de la Santé les avait conviés à une réunion sur le 100 % santé, sans jamais faire mention de cette parution imminente ni des critères envisagés.
POUR LA CULTURE GÉNÉRALE
Prévoyance : Les dirigeants se sentent vulnérables et mal informés (étude d’OpinionWay et Swiss Life)
News Assurances Pro - 14/06/2023
- L’accident grave qui les empêcherait de continuer à travailler constitue la principale crainte des dirigeants d’entreprise et autres travailleurs non-salariés. C’est une hantise pour 85% des indépendants. La majorité d’entre eux redoutent de ne pas pouvoir régler les frais de leur entreprise s’ils étaient en arrêt de travail. 84% des dirigeants d’entreprise et 70% des indépendants craignent aussi de ne pas pouvoir subvenir aux besoins de leur famille en cas de coup dur.
- Ce sentiment de vulnérabilité est couplé avec un sentiment de ne pas être assez couverts face aux aléas de la vie. Ainsi, selon ce sondage réalisé auprès de 533 chefs d’entreprise, la moitié des personnes interrogées estiment que leur entreprise ne pourrait pas poursuivre s’ils venaient à décéder. 43% d’entre eux pensent que leur entreprise ne pourrait pas poursuivre s’ils étaient en arrêt de travail et 41% en cas de maladie.
- En revanche, les craintes en cas d’incapacité pour leur famille sont moins prégnantes. 71% des dirigeants d’entreprise et 61% des indépendants considèrent être bien protégés en cas d’incapacité ou d’invalidité.
- L’étude révèle également une faible connaissance des indépendants sur les contrats prévoyance et leurs garanties. 47% des dirigeants d’entreprise et 48% des indépendants « ne se sentent pas suffisamment informés des garanties dont ils pourraient bénéficier ».
L’IA Act enfin adopté au Parlement européen
L’Argus de l’assurance - 14/06/2023
- Le Parlement européen vient de voter l’adoption de l’IA act, un arsenal juridique européen unique destiné à mieux encadrer l’intelligence artificielle et contenir ses dérives. Les négociations entre États membres doivent débuter pour arrêter la version finale du texte. Un compromis final devrait être trouvé d’ici à la fin de l’année, pour une entrée en application de la future loi en 2026, dans le meilleur des cas.
- Dans l'accord adopté ce jour, les règles préconisées suivent une approche fondée sur les risques et établissent des obligations pour les fournisseurs et ceux qui déploient des systèmes d'IA en fonction du niveau de risque que l’IA peut générer.
- Pour l'heure, il semblerait bien que l'assurance fasse partie des secteurs dont les systèmes d'IA présentent un haut risque. Un des amendements adoptés dans le texte prévoit ainsi que « les systèmes d’IA destinés à être utilisés pour prendre des décisions ou influencer substantiellement les décisions relatives à l’éligibilité des personnes physiques à l’assurance-maladie et vie peuvent également avoir une incidence importante sur les moyens de subsistance des personnes et porter atteinte à leurs droits fondamentaux, par exemple en limitant leur accès aux soins de santé ou en perpétuant une discrimination fondée sur des caractéristiques personnelles. Il convient donc de classer ces systèmes comme étant à haut risque ».