Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

14/11/2024

Point actualité

Que s’est-il passé cette semaine sur le marché de la santé ?

Semaine du 4 au 8 novembre 2024

CHEZ NOS CLIENTS ET PROSPECTS

 

PSC : La MGEN montre les muscles

News Assurances Pro – 07/11/2024

  • Après avoir perdu deux appels d’offres ministériels face à Alan pour assurer 70 000 agents, la MGEN met en avant ses récentes victoires en assurance collective, avec  5 000 nouveaux adhérents. Parmi ces contrats, elle a remporté ceux de deux ESAT (établissements ou services d’aide par le travail) : l’un en Hauts-de-France, couvrant les 250 collaborateurs d’Afeji, association dédiée à l’inclusion des personnes vulnérables, et l’autre dans les Hauts-de-Seine, assurant 650 salariés de la fondation Léopold Bellan, un acteur du secteur sanitaire, social et médico-social.
  • Dans le secteur privé, la MGEN a décroché cinq grands comptes, incluant HEC (500 employés), l’association LAD46 (900 salariés), Entraide Union (1 400 collaborateurs) et la Fondation Bagatelle, hôpital privé à but non lucratif (1 200 salariés). La MGEN s’étend aussi dans le domaine du sport, ayant remporté l’appel d’offres Erasmus en partenariat avec l’Agence du sport et l’Agence nationale du service civique, ce qui ajoutera 350 adhérents à partir de janvier 2025. 

 

AG2R La Mondiale présente sa solution d’IA générative

Argus de l’assurance – 06/11/2024

  • AG2R La Mondiale lance Almia (AG2R La Mondiale Intelligence Artificielle), une plateforme interne d’IA générative conçue pour optimiser les processus internes et enrichir l’expérience client. Hébergée sur un cloud sécurisé en France, la plateforme est conforme aux normes RGPD pour garantir la sécurité et la confidentialité des données.
  • Almia couvre quatre domaines principaux d’utilisation. D’abord, « BOT by Almia » permet un accès simplifié aux documents de l’entreprise et à une marketplace d’assistants virtuels. Ensuite, des fonctionnalités d’aide aux développeurs et actuaires. Almia propose aussi des applications personnalisées pour analyser les enquêtes de satisfaction client et créer du contenu marketing. Enfin, elle intègre des solutions pour améliorer la gestion des prestations, les propositions commerciales et l’analyse des appels clients.

 

CNP Assurances crée une nouvelle direction

Argus de l’assurance – 06/11/2024

  • À compter du 1er septembre 2024, Sabine Parnigi-Azoulay est nommée directrice de l’innovation et de la transformation chez CNP Assurances et assume également la présidence d’Open CNP, le fonds de corporate venture du groupe.
  • Cette nouvelle direction a pour objectif d’accélérer la transformation interne et de renforcer les capacités d’innovation du Groupe. Elle regroupe les équipes en charge de la transformation culturelle, de la recherche et prospective stratégique, du Lab d’innovation interne, et d’Open CNP.

 

Intelligence artificielle, Alan intègre trois nouveaux produits à son application

Argus de l’assurance – 05/11/2024

  • Alan a dévoilé trois nouveaux outils basés sur l’IA générative pour enrichir sa « super-app ». Ces outils seront intégrés gratuitement pour ses assurés.
  • « Mo » est un assistant médical piloté par l’IA qui répond aux questions de santé. Accessible de 7h à 23h, il est supervisé par l’équipe de médecins d’Alan qui vérifie les réponses en quinze minutes. Sur près de 500 conversations, 81% des patients ont accepté d’interagir avec Mo plutôt qu’avec un médecin, et 95% des interactions ont été jugées satisfaisantes par l’équipe médicale.
  • « Alan Walk » encourage les utilisateurs à marcher davantage en intégrant un système de récompenses pour lutter contre la sédentarité. La marche se convertit en points (appelés « berries ») échangeables contre des réductions ou des dons. Testé auprès de 500 entreprises, Alan Walk a triplé l’utilisation de l’application.
  • « Shop », la propre marketplace d’achats d’Alan, où sont proposés des centaines de produits liés à la santé et au bien-être. Les assurés peuvent également y dépenser leurs « berries » accumulés.

 

SUR NOS DOMAINES D’INTERVENTION

 

PLFSS 2025 : les amendements retenus avant la transmission au Sénat

Argus de l’assurance – 08/11/2024

  • La nouvelle version du PLFSS 2025, intégrant plusieurs amendements adoptés à l’Assemblée nationale, a été transmise au Sénat le 8 novembre. 
  • Le nouveau texte inclut des amendements destinés à renforcer la prévention, avec notamment la généralisation des rendez-vous annuels (au lieu de tous les trois ans) de prévention bucco-dentaire pour les jeunes de 3 à 24 ans, et l’expansion des soins en centres de santé et de médiation en santé sexuelle (CSMSS). De plus, des amendements visant à simplifier l’accès au dispositif « Mon soutien psy » ont été également retenus, en supprimant la nécessité d’une condition d’adressage préalable par un médecin.
  • Par ailleurs, plusieurs mesures pour renforcer la lutte contre la fraude ont aussi été retenues, notamment l’élargissement des pouvoirs de communication des organismes de recouvrement et la possibilité d’échanges de données de fraude entre l’assurance maladie et les organismes.
  • En revanche, certains amendements n’ont pas été conservés, comme ceux visant à réduire la taxe de solidarité additionnelle sur certains contrats de complémentaire santé, ainsi que la généralisation de l’Optam pour les médecins de secteur 2. 

 

POUR LA CULTURE GÉNÉRALE

 

Les acteurs de santé davantage ciblés par « des attaques informatiques à but lucratif » 

Espace Social Européen – 08/11/2024

  • Dans un récent rapport, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) indique que 30 incidents de rançongiciels ont touché des établissements de santé en 2022 et 2023, soit 10% des cyberattaques de ce type. Bien que les établissements de santé parviennent à réagir plus efficacement pour limiter la propagation de ces attaques, le secteur reste une cible fréquente pour des attaques à but lucratif. Parmi les méthodes employées figurent les rançongiciels, l’exfiltration et la revente de données sensibles, ainsi que diverses techniques de fraude, comme les sites web frauduleux, l’usurpation de marque et la compromission de systèmes informatiques pour détourner des fonds.
  • L’Anssi alerte également sur les risques liés aux dispositifs médicaux connectés, souvent non mis à jour, ce qui peut affaiblir la sécurité des systèmes d’information. Elle cite l’exemple de pompes à insuline de Medtronic, dont une vulnérabilité pourrait permettre de modifier les dosages d’insuline. 

 

Les assureurs ont restauré leur résultats, mais doivent rester très vigilants selon Verspieren

Argus de l’assurance – 05/11/2024

  • Dans son rapport d’octobre 2024, Verspieren décrit un marché de l’assurance des entreprises stabilisé, mais toujours sous forte pression en raison du changement climatique, de l’inflation et des tensions géopolitiques. Bien que les assureurs aient globalement rétabli leurs résultats financiers, la baisse des primes reste limitée et les critères de souscription sont de plus en plus stricts.
  • Le changement climatique, en particulier, a entraîné une augmentation de plus de 65% des surprimes pour les garanties « Catastrophes naturelles », affectant ainsi les entreprises dans des zones à risque. Par ailleurs, les tensions géopolitiques et la crainte de troubles sociaux poussent les assureurs à réduire les sous-limites, compliquant les négociations notamment pour les grandes entreprises internationales.
  • Le rapport souligne aussi l’importance accrue de la prévention des risques pour maintenir des conditions d’assurance acceptables : sans mesures de prévention robustes, les entreprises risquent des primes plus élevées et des conditions moins favorables.

 

Intelligence artificielle, les nouvelles réserves d’Insurance Europe

Argus de l’assurance – 04/11/2024

  • La fédération européenne de l’assurance, Insurance Europe, appelle la Commission européenne à retirer la future directive AILD (AI Liability Directive), qui vise à adapter les règles de responsabilité civile à l’intelligence artificielle. Bien que la fédération soutienne l’objectif d’indemniser les victimes de dommages causés par l’IA, elle craint que l’interaction de cette directive avec d’autres lois sur l’IA et la directive révisée sur la responsabilité des produits (PLD), n’engendre des ambiguïtés, et que cette directive ne freine le développement technologique en créant l’incertitude juridique.
  • Insurance Europe souligne aussi que le projet pourrait nuire à la liberté contractuelle, élément crucial pour favoriser l’innovation dans le secteur de l’assurance, et recommande de limiter l’AILD aux seuls systèmes d’IA à haut risque et aux défaillances effectives de ces systèmes.